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Rencontres littérairesLes rencontres littéraires de différentes époques ont eu un rôle important dans le développement de la poésie azerbaïdjanaise. Ce type de rencontre a eu lieu non seulement à Bakou, mais dans différentes villes du pays et a permis de reconnaître plusieurs signatures brillantes. Le XIX siècle peut être considéré comme l’époque la plus productive au point de vue de l’émergence de ce type de rencontre littéraires. A cette époque, les rencontres littéraires ‘’Divani-hikmat’’ à Ganja (plus tard à Tbilissi), ‘’Macmauch-shu’ara’’ à Bakou, ‘’Beytus-safa’’ à Chamakhi, ‘’Gulustan’’ à Guba, ‘’Fovcul-fusaha’’ à Lenkoran, ‘’Maclisi-uns’’ et ‘’Maclisi-faramusan’’ à Karabakh ont été également très populaires en dehors de l’Azerbaïdjan. ‘’Divani-hikmat’’ ‘’Anjumani-Shu’ara’’ L’assemblée littéraire ‘’Anjumani-Shu’ara’’ (assemblée des poètes) a été organisé en Ordubad en 1831 par Cheikhali khan Kangarli. Dans les années 70-80 du XIX siècle, Haji aga Fagir Ordubadi, plus tard Mouhammed Tagi Sidgi ont dirigé l’assemblée. L’assemblée s’est fonctionné avec différentes intervalles et a eu une progression particulière pendant l’époque de la direction de ces grands maîtres. L’assemblée s’est affaiblit à la suite de la mort de Fagir et l’aménagement de Sidgi à Nakhitchévan, a suspendu son activité dans les années 1890-1895. ‘’Majlisi-uns’’ ‘’Majlisi-faramusan’’ L’assemblé littéraire ‘’Majlisi-faramusan’’ (assemblé des personnes oubliées) ou bien ‘’Majlisi-khamusan’’ (assemblé des personnes calmes) a été organisé en 1872 au Karabakh par l’initiative de Mir Mohsun Navvab. Ses membres actifs étaient : Hasanaliaga khan Garadagski (Garadagi), Abdulla bey Asi, Sadi Sani Garabagi (Cinli) et Fatma khanim Kabina. Les préparations de l’assemblée se tenaient dans la maison de Mir Mohsun Navvab. ‘’Majlisi-faramusan’’ s’est fonctionné jusqu’en 1910. Les chanteurs de Karabakh prenait une part active dans cette assemblée. ‘’Fovcul-fusaha’’ ‘’Fovcul-fusaha’’ (groupe des orateurs) était l’une des assemblée littéraire organisée à Lenkoran dans les années 40-50 du XIX siècle. Cette assemblée dont diverses personnes se réuinissaient à ses rencontres était dirigée par le célèbre poète et enseignant Mirza Ismail Gasir. Ses membres principaux étaient : Molla Alekber Ajiz, Mirza Isa Khayali, Huseingulu Churich et d’autres. Ils lisaient les oeuvres des classiques, écrivaient des poésies imitatives à leurs poèmes. ‘’Beytus-safa’’ L’assemblée littéraire fonctionnant au milieu du XIX siècle à Chamakhi était nommé ‘’Beytus-safa’’ (maison de confort et divertissement). Elle a été fondé à Chamakhi dans la maison du poète Mouhammed Safa et le nom de l’assemblée est lié à cela. Le chef de cette assemblée était Seid Azim Chirvani qui est devenu plus tard un célèbre poète, les membres principaux étaient Molla aga Bikhud, Agabab Zuhuri, Alekber Gafil et d’autres. ‘’Beytus-safa’’ restait en contact étroit avec ‘’Majlisi-uns’’, ‘’Majlisi-faramusan’’ de Choucha, ‘’Majmauch-shu’ara’’ de Bakou. Des conversations sur la littérature, l’art, la philosophie se tenaient, les oeuvres des classiques se lisaient, des poésies imitatives s’écrivaient à leurs célèbres poèmes et les nouveaux gazals se lisaient et diffusaient par les chanteurs. ‘’Majmaush-shu’ara’’ ‘’Majmaush-shu’ara’’ (assemblée des poètes) était organisé à Bakou en 1880. Le président de l’assemblée était Mammadaga Curmi, le secrétaire était Agadadash Surayya. İ.Zulali, M.Dilkhun, A.Vagif, A.Cannati, A.Yusif, K.Salik, M.Musavvir, M.Azar et d’autres étaient les membres actifs de l’assemblée. Parfois Seid Azim Chirvani prenait part à l’assemblée en tant qu’invité. Les gazals des poètes qui étaient membres de l’assemblée étaient largement utilisés dans l’interprétation du mugham par des chanteurs d’Apchéron. ‘’Gulustan’’ L’assemblée scientifique et littéraire ‘’Gulustan’’ était organisé à Guba dans les années 30 du XIX siècle avec la participation de Abbasgulu aga Bakhikhanov, Abdulla al-Gadari et Amirali Tahirjanli. L’objectif principal de l’organisation de l’assemblée était de discuter autour des sciences religieuses et la littérature soufie. Les poètes classiques, les soufis y lisaient, des poésies imitatives s’écrivaient pour eux, des concours d’écrire le meilleur poème s’organisaient, des discussions et débats philosophiques se tenaient.
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